L’amour avec un grand… É.

C’est vrai que ça change une vie avoir un enfant. Émile va bientôt avec 3 mois et tout est différent depuis sa naissance. On n’a plus l’espoir de dormir une nuit complète, on se couche à 8h un vendredi soir, on a des taches de bave un peu partout sur nos vêtements, on planifie nos sorties selon les boires et les siestes du petit monsieur, on trippe sur les couches lavables (oui! oui!), on mange nos repas froids, secs et pas en même temps, etc. C’est une occupation temps plein et c’est beaucoup d’adaptation, mettons.

Par contre, je dirais que ça change surtout la perception de la vie. En ce moment, je berce Petit-Pou déjà endormi, je le regarde et je ne cesse de me dire, que c’est impossible d’aimer autant (et je me dis aussi, pour la millième fois aujourd’hui, qu’il est dont beau ce petit garçon.) Dès la première fois que je l’ai vu, j’en suis tombée amoureuse. Je pensais que ça en resterait là. Erreur! Chaque matin que je me lève, que j’aperçois le sourire si attendrissant de mon petit bonhomme, je fonds. La coche déjà tout en haut de mon amour monte encore plus haut. Aussi haut que je ne l’aurais jamais imaginé. Et c’est comme ça tous les jours, depuis presque trois mois. Est-ce que ça va s’arrêter un moment donné? Parce que déjà, je ne peux pas croire qu’on peut aimer autant un petit être.

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Avec l’amour, vient la peur et l’insécurité, bien entendu. Je ne veux pas qui lui arrive quoi que ce soit. Je ne veux pas qu’il m’arrive quoi que ce soit. Je veux être à ses côtés le plus longtemps possible. Je veux l’aimer et l’admirer tous les jours de ma vie. Je veux pouvoir le regarder grandir, évoluer, s’épanouir. Je veux être là pour chacun de ses succès, chacun de ses échecs. Bon, je le trouverai peut-être moins cute à l’adolescence avec sa face pleine de boutons… Mais je l’aimerai quand même! (Clin d’œil).

Enceinte, toutes les mamans de mon entourage me l’ont dit que c’était fou comment on aime nos enfants. Je les croyais et je m’imaginais très bien ce que ça pouvait être. Je comparais ça un peu avec l’amour que j’ai pour mes chats, considérés longtemps comme mes enfants. J’ai pas besoin de vous dire que j’étais dans le champs! Bah! Je les aime encore beaucoup mes minous. Ils font entièrement parti de la famille mais l’amour maternel, le vrai, est incomparable et surtout, inconditionnel.

Encore une fois, cela m’apprend qu’on ne peut savoir réellement avant de le vivre par soi-même. On peut se l’imaginer, mais avoir les deux pieds dedans, c’est une toute autre chose.

En tout cas, mon petit Émile,  je t’aime en criss!!! xxxx

Photo : Dominick Gravel, http://www.dkgphoto.com

Photo : Dominick Gravel, http://www.dkgphoto.com

Sur ce, passez de belles Fêtes, avec vos enfants et/ou votre famille… et/ou simplement avec les gens que vous aimez!

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