24-25 Juin.
C’est sous la grosse chaleur et la grosse pluie de la St-Jean qu’on a quitté Montréal le 24 juin à 16h10. Le premier vol vers Halifax s’est très bien passé. Notre escale de 3h était un peu moins agréable. Mettons que le choix de bières à l’aéroport était restreint et plutôt ennuyant en plus d’avoir un service désa… Ah non, pas de service pantoute dans les resto-bars qu’on a tenté. On s’est donc clanché une moitié de film dans l’aire d’attente. Le vol s’est bien passé. Tout le monde essayait de dormir, probablement avec la même nervosité que nous. Et on va se le dire, dormir assis «drette» dans un siège d’avion, c’est pas le gros confort.
Arrivés à Keflavik, à 6h15 am (heure locale), on repasse des douanes, on nous fait une jolie étampe dans nos passeports, on prend nos bagages et on fait le plein de vin et de bière au Duty Free. Le gars de la location de char nous avait dit qu’il allait être là à notre arrivée, mais PM avait confirmé pour 9h. Quand nous sommes sortis, il ne semblait pas être là. PM a fait le tour à quelques reprises, mais aucun signe de lui. On se dit donc qu’il faut attendre à 9h. Un gros 2h à se morfondre sur des bancs pas confortables sur lesquels il n’y a aucun moyen de se coucher.
9h15, le gars de la location de voiture n’est toujours pas là. 9h20, toujours pas. PM appelle, ils s’en viennent. 10 minutes plus tard, nous sommes en route vers le centre de location avec le responsable qui nous fait savoir qu’on a attendu 2h pour rien… Joie!
10h, on est enfin prêt à aller explorer le pays!!! Ou presque… Où est-ce qu’on s’en va? N’ayant pas fait d’itinéraire, on était un peu pris au dépourvu. Ça y est là!!! On a donc roulé un peu dans Keflavik, sur le bord de l’eau, prendre nos premières photos. Apprivoiser notre stock photo que Lennon nous a gentiment prêté. Merci!
Comme on était pas loin, et que quand on reviendrait dans la ville, il y aura le ATP festival, donc beaucoup de festivaliers, on a décidé d’aller au Blue Lagoon. 5-10 min plus tard, nous marchions vers le site, avec un paquet de touristes débarquer de 4-5 gros autobus. Il y a avait un line up en plus de faire vraiment pas beau dehors. Mais t’sais, d’un vrai bon frette tannant, avec pluie et vent en prime. Pas capable de garder les yeux ouvert 1 sec. Ça n’aurait pas été l’fun, fais qu’on a rebroussé chemin. C’est une partie remise à la fin du voyage.
C’est vraiment en prenant la route 427 que j’ai réalisé où je me trouvais. Ces montagnes au sommet brumeux, ces vastes champs de pierres recouvertes de mousse, ces hot spots qui «boucanent» ici et là dans les flans de montagnes, ces trous d’eau blanche-turquoise au milieu de nul part. Je n’arrive toujours pas à trouver les mots pour exprimer ce que je ressens d’être ici. J’en suis encore bouche-bée et quand j’y pense trop, j’ai les larmes qui me montent aux yeux. On s’est arrêté aux 5 minutes toute la journée. Impossible de pas prendre de photos, c’est ben trop beau!!!
Il y a beaucoup de points marquants en cette première journée. Tout était nouveau évidemment. J’ai été impressionnée par la couleur de l’eau turquoise d’un trou perdu quelque part entre Isólfsskáli et Krysuvik. Justement à Krysuvik, nous sommes arrêté au Seltún. Un «champs» de solfatares (de la boue bouillante). C’était beau à voir mais ça sentait très très fort! On aurait dit qu’on nous avait mis la face dans une sandwich aux oeufs!
Parce qu’on a eu froid toute la journée, et aussi parce qu’on n’avait pas dormi depuis plus de 36h qu’on a décidé de remonter la 428 vers Reykjavík pour se louer une chambre au chaud. Histoire d’avoir une bonne nuit de sommeil et essayer de me remettre de ma grippe qui l’a eu dur ces dernières heures. En même temps, nous n’avions pas acheté notre clé internet pour pouvoir vous feeder de nos histoires. Mais ça, sans être capable de ne pas s’arrêter encore au 5 minutes, dont pour ce super lac, bordé de sable noir comme j’avais tant hâte de voir.
On a laissé nos bagages à l’hostel, et on est allé dormir devant notre assiette dans un petit resto italien pas très loin. PM dormait littéralement dans son assiette!!! Là où on s’est fait servir par une Italienne qui parle Italien, Islandais, Espagnol mais pas anglais!
C’est donc après une bonne douche qu’on s’est couché chacun dans notre lit, PM prenant celui du haut et qu’on a décidé de dormir la toile baissée (chose qu’on fait jamais!). À 22h30, il faisait encore jour.

Vous ne rêvez pas, c’est bien de la 50. Mais non, ils n’en vendent pas ici. Mais vous saviez bien qu’on ne pouvait faire ce voyage sans boire de la 50.
Demain, on prend la route 1 pour revenir sur nos pas d’aujourd’hui, et continuer notre excursion!
Wooooooooow!