Comme on voulait quitter le sous-sol qui sent l’étable le plus tôt possible on s’est dit qu’à 9h ciao bye on n’était plus là. Malgré une nuit difficile pour Jany, nous avons réussit à mettre les voiles de Möðrudalur à 9h15.
Ce matin on s’en va voir Dettifoss, la chute ayant le plus gros débit d’Europe et haute de 44m. C’est là bas que s’est tournée la scène d’ouverture du film Prometheus. Étant un grand fan de la franchise de film des Alien, j’avais bien hâte de voir ces chutes.
Aussi impatient étais-je, il fallait bien qu’on se nourrisse. Sur le chemin vers Dettifoss on s’est arrêté dans un petit café de guesthouse. Pas mal plus house que guest si vous voulez mon avis. Grimstunga est un sympathique petit endroit directement sur la ferme où on nous accueil dans la cuisine avec du café filtre et des pancakes ou un délicieux apple cake. C’est rustique, mais c’est bien charmant.
Là c’est vrai, on s’en va voir les chutes! Le reste c’est une route de gravier bien normale, sauf qu’à plusieurs endroits elle est en planche à laver… Pas super pour Miss Lande. C’est quoi une route en planche à laver? Demandez à Ti-Pierre (je ne sais même pas si le vidéo explique bien, je n’ai pas le droit de le voir en dehors du Canada, merci Télé-Québec, mes impôts servent juste si je suis au pays faut croire). Bref 1h de supplice, mais on finit par se rendre!
La chute est impressionnante. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que lorsqu’on est à côté, l’eau est littéralement à la hauteur de nos pieds et le trou de la chute aussi. C’est difficile à comprendre en photo, mais en vrai, ça donne l’impression que la rivière pourrait venir nous ramasser et nous jeter en bas.
On a pris de la photo un bout et on est retourné à l’abris dans la voiture se faire une salade pseudo-grecque. On s’ennuyait de Monsieur Tomate, mais c’était très bon.
On poursuit notre croisade direction Ásbyrgi, paraît que Sigur Rós a joué là pour le tournage de Heima et de plus j’y ai encerclé une source chaude à visiter. Vous vous souvenez que la veille nous étions dans un début de tempête? Eh bien sa se poursuit de plus belle et dans la région il n’y a pas que de la roche, il y a du sable fin qui lève avec le vent. Parfois au loin on aperçois de la pluie et ça fait comme un mur, nous c’était identique, mais avec du sable. Désertique pas mal comme spectacle. En fait, aussi désertique que Ásbyrgi, y’a rien à Ásbyrgi, on a finalement su plus tard que c’est une genre région faunique et qu’il y a un canyon en forme de fer à cheval et que c’est là que Sigur Rós a joué. Ça donne une photo d’un champs avec des falaise au loin.
La source chaude PM, parles-nous de la source chaude!
Y’en avait pas ou du moins on y avait pas accès. On s’est promené dans une plaine pendant une heure pour finalement abandonné. Ça m’a cependant permis de découvrir qu’à certains endroit, le vent vient de tous les sens. Par conséquent pisser dos au vent est impossible. Imaginez-vous la suite!
Pour manger on prévoit arrêter à Húsavík, le prochain centre urbain d’importance. Ensuite on redescendra au lac Mývatn où on passera la journée demain, il y a pas mal de trucs dans ce coin là.
En chemin vers Húsavík on prend de la photo en masse et on s’arrête prendre des photos au bout d’un petit chemin de ferme. L’endroit s’appelle Tunguvellir. La vue était superbe. En revenant vers l’auto, on a croisé un couple qui s’y rendait. Ils nous ont demandé si c’était là qu’il y avait des fossiles. Ah bien, si on avait poursuivi notre marche, on aurait vue des fossiles de coquillages. Well, too bad, c’est trop loin.
On arrive à Húsavík. Belle petite ville côtière où on se spécialise dans les excursions de Whale Watching. Pas le temps ni le budget pour les baleines. On décide de manger dans le petit pub du restaurant Salka. Je suis arrêté à un supermarché acheter de la glace. Il n’y en avait pas, je demande donc à la caissière où je peux en trouver. Elle me dit: « Ici, suivez-moi ». On s’en va dans le backstore où le quai de réception des trucks. Ya une machine à glace, on nous rempli 2 sacs en nous jasant de notre voyage. Pis ça coûte: rien.
Bon eh bien on va aller s’installer tôt, on a beaucoup de choses à voir demain! Direction Reykjahlíð, la ville sur le bord du lac Mývatn. En route, il fait gris, il mouillasse et on devait voir d’autres sources chaudes, mais elles sont utilisées par une centrale thermale. Pas de baignade. Dans le fond, à date on ne s’est toujours pas baigné dans les fameux bain naturels d’Islande, tsé l’affaire qu’on vend à tous les monde dans les brochures? En vérité il n’y en a pas tant que ça. On a sauté le Blue Lagoon à Grindavík et anyways c’est même pas un vrai bain naturel.
Arrivé à Reykjahlíð, il fait beau on décide de se stasher au camping Bjarg direct sur le bord du lac Mývatn. C’est beau et il est tôt, envoye la bière et le frisbee à côté des 2 vans de français chauds qui sont les seuls à faire du bruit sur le terrain.