Il est 10h heure de l’Islande, je me réveille à Pakgil (Þakgils ou thakgil). J’ai sérieusement eu la frousse hier en conduisant la petite Nissan Micra dans cette route peu accueillante pour les autos économiques. Surtout la frousse de briser quelque chose sous la voiture et d’avoir à payer un bras à la compagnie de location + un frais pour qu’ils viennent chercher la voiture dans le fin fond du monde ou de manquer de gaz, parce que oui, il ne restait que 2 barres. Mais bon, la petite a le pied aussi sûre que le pied d’une chèvre des montagnes (sauf celle des Simpson).

 

Un petit ménage dans notre stock, dans nos appareils électroniques, un peu de vaisselle et on repart après quelques photos de la vallée nowhere maintenant ensoleillée… Du vrai soleil!

 

 

À l’envers, la route de Pakgil m’est apparue complètement différente, tout aussi belle (surtout avec du soleil), moins sortie d’un film d’horreur mais tout aussi difficile pour la Micra pour qui vous pourriez d’ailleurs trouver un nom dans les commentaires.

 

Ce qu’on se rend compte de plus en plus Jany et moi c’est qu’on n’a pas 2 secondes à nous, il y a trop de choses à voir et en plus on en manque déjà beaucoup. Si je ne suis pas en train de conduire, nous sommes dans une excursion et si on a finalement un peu de temps on a pas d’Internet. Jany écrit et prend des photos (et les ajuste) pendant que je conduis. Parfois (souvent), on s’arrête sur le bord de la route pour regarder et prendre des photos. On se bat avec l’inverter 75w de l’auto pour charger nos appareils pendant qu’on roule et on essaie de pas manquer de gaz. Bref, on a pas le temps d’avoir le temps.

Je vous ai mentionné plus haut qu’on a passé proche de manquer de gaz? Finalement, pas de problème, sortis de la route de Pakgil on retourne à Vik faire le plein. La carte de crédit semble ne jamais marcher dans les maudits postes d’essence automatiques, je rentre donc à l’intérieur prendre une carte d’essence prépayée. Le type me dit « 5000 ou 10 000 kr? » … 10 000 c’est genre 100$. Je lui demande 10 000. Je me ravise, 2x 10 000. Jany doute qu’on va les écouler et je vais faire le plein. 40L = 7245kr, 70+ fuckin’ piasses! On est au quart du voyage… T’inquiète Jany, on va les passer nos 12 000 kek couronnes de gas restants. On repars sur la route 1 vers l’est toujours.

En gros, on ne sais pas trop ce qu’on a au programme aujourd’hui. On roule. Quelques points étaient à notre horaire, mais rien de capital qu’on nous aurait dit de ne pas manquer. Roulons donc sur la 1 avec un croche sur la F210 parce qu’on croyait pour aller y voir quelque chose, mais seul les JEEP étaient autorisés à y rouler.

 

On se dit qu’il serait peut-être temps de manger et penser trouver un endroit ou dormir. La « ville » la plus proche est Kirkjubæjarklaustur mais on y trouve aucune place intéressante pour coucher. On a quand même faim. On trouve un petit resto, le Systrakaffi. En entrant dans la place, BANG un autobus de voyage organisé remplis de monde bruyants arrive ne même tant que nous. L’atmosphère n’est pas très relaxant, mais on y mange quand même. Cuisine style fast-food pseudo bistro. Pas mauvais, mais pas digne de mention non plus. Oups, je l’ai mentionné.

Après le souper on retourne un peu sur nos pas pour retrouver un point d’intérêt qui avait attiré notre attention, mais le plan c’est toujours de trouver une place où coucher par la suite. On se retrouve donc à visiter Fjaðrárgljúfur. C’est un canyon!

 

Après cette visite, GO, on roule et on se trouve un camping ou whatever. En repassant à Kirkjubæjarklaustur, près du rond point pour poursuivre sur la route 1 on aperçoit un couple qui fait du pousse. On les avait vue plus tôt ce matin en sortant de Pakgil, vers mais nous allions pas dans leur direction. Je me sentais un peu mal de repasser devant eux sans les prendre alors hop, on fait de la place et on les embarque. C’est Nathalie et Alex un couple qui vit à Reykjavík mais qui sont tous deux originaire de Pologne. Les polonais sont apparemment la plus grande minorité d’Islande. 12 000 polonais, soit 5% de la population islandaise.

Nos 2 compagnons vont à Jökulsárlón, ça l’air qu’il y a quelque chose à voir là. On ne savait pas où aller de toute façon. Donc c’est parfait c’est sur la 1. En chemin vers Jökulsárlón, nous avions encerclé un point sur la carte, Skaftafell, l’endroit où on peut mettre le pied sur un glacier. La Pologne islandaise sont bien content, eux aussi veulent botter un glacier. Rendu là bas, une bonne marche nous attendait… il est environ 22h00. La marche en a valut la peine.

 

Minuit moins quart, bon la on arrête de niaiser direction Jökulsárlón, one shot! Et on finit par y arriver. Nous croyions qu’il y aurait un endroit pour loger, un village un camping ou autre, mais NON. Un parking.

Il est au moins 1h AM, on décide donc de coucher dans la voiture.

Merci, bon soir!