Réveil difficile après une nuit difficile pour moi. La grippe est au stade «toux». Chose que j’ai fait toute la nuit qui était déjà pas mal courte. Au moins, on était dans un hôtel vraiment très charmant, dans une très belle chambre. On en a profité pour avancer notre blog et on a pu écoeurer le monde sur les zinternets avec nos 1001 photos.
Le check out de l’hôtel était à midi fait qu’on a pu prendre ça relaxe. Après une douche et le rapatriement de notre stock, nous sommes allés dans un café pas très loin pour boire une eau de vaisselle et checker notre plan de la journée. On entame l’Est du pays et ces nombreux Fjords.
Pas très longtemps après avoir repris la route, on s’est arrêté pour voir des chutes. Il y en avait une très haut en montagne qui semblait vraiment belle. Elle semblait aussi être accessible à pied. On a donc entrepris de monter dans les roches, faisant attention de ne pas abimer la mousse et les fleurs. Nous nous sommes rendus le plu loin qu’on pouvait pour finalement, ne pas voir le gros de la chute. Mais c’était quand même un beau spot qui a mérité quelques photos.
On est ensuite redescendu pour aller voir la chute principale pour laquelle on s’était arrêté. Une grosse chute qui tombe dans un beau bleu turquoise, mais un bleu «frette». On a été voir d’en haut et on a pu marché sur des rochers pour s’en approcher. Il ne fallait pas avoir le vertige.
Une heure plus tard, on reprend donc la route pour s’attaquer à la série de Fjord qu’offre la côte Est. Malheureusement pour nous, il ne fait pas très beau. Il pleut en plus d’avoir un épais brouillard qui ne semble pas vouloir nous lâcher. Chaque fois qu’on croyait apercevoir un éclairci, le nuage pas fin restait au dessus de notre tête.
On a donc passé le premier fjord : Berufjördur sans vraiment pouvoir apprécier le paysage. Par contre, un peu plus loin, nous nous sommes arrêtés sur une petite plage à Breiðdalsvík. Ne vous en faite pas, au froid qui fait, on a pas pu profiter d’une baignade. Par contre, ça valait le coup juste pour toucher au sable. C’était douououx! Et de voir PM tenter de filmer une vague en mettant la GoPro dans le sable et de voir la caméra partir avec la vague au même moment où je lui dis que c’est peut-être pas une bonne idée. Il s’est vite ramassé les 2 pieds dans l’eau à secourir la GoPro. Bra-vo!
On quitte donc la Route 1 pour prendre la 96, direction Stöðvarfjörður. Encore là, nous ne pouvons pas voir grand chose vu que le méchant nuage nous suit toujours. Ce qui est plutôt déprimant et… endormant. Mis à part les routes très hautes en montagne, très très près du bord des falaises où il ne semble pas être important de mettre des rambardes. Un petit poteau jaune pour indiquer le bord de la route leur suffit on dirait bien. J’avais vraiment la chienne. T’sais, ça prend juste un bébé mouton trop cute que PM regarde un peu trop longtemps et hop, dans le ravin! (PM trippe sur les bébés moutons!)
Comme le temps est triste et qu’on a pas beaucoup dormi la nuit d’avant, on décide de s’arrêter dans un petit trou, vu sur Fáskrúðsfjörður pour y dormir pendant 1h30-1h45. C’est un appel de la Caisse Pop de La Baie qui nous a réveillé. (???).
C’est un peu puckés qu’on reprend vite la route pour Fáskrúðsfjörður pour manger et se réveiller un brin. C’est au Café Sumarlina et sa décoration «aléatoire» qu’on se tape une savoureuse pizza (équivalente à la Woodland, mais encore meilleur selon PM) avec une bonne petite bière. Parfait pour nous remettre sur pied.
C’est en reprenant la route que nous remarquons le drapeau français hissé devant un petit cimetière qu’on est pas arrêté voir parce que… on aime pas ça les cimetières. Donc, il est maintenant 20h et on est de retour sur la route. On emprunte maintenant la 955, histoire de contourner un autre fjord que l’on ne verra probablement pas non plus : Reydarfjördur qui abouti dans la ville du même nom. On s’y arrête 2 minutes pour attraper une carte des Hôtels internationales dont on est membre depuis 5 jours, des fois que… On se promène un peu dans la ville et on reprend vite la route 92 vers Neskaupstaður pour se trouver un camping où coucher.
La route monte, monte et monte encore à travers les montagnes, nos oreilles se bouchent. Ça ne prend pas 5 minutes que nous sommes tout en haut, dans la neige!!! Pendant que vous suer à 40 degrés à Montréal, nous autres on est dans la neige!!! Il y a même un petit centre de ski, inactif bien entendu. On s’y arrête pour quelques photos.
Tout de suite après, un tunnel! On aime ça les tunnels. Sauf qu’ils sont à une maudite voie les tunnels. C’est pas que je fais pas confiance à PM, mais ça me stress toujours des affaires de même. Et pour faire exprès, pas très loin de la sortie, on est tombé nez à nez avec un autre char qui heureusement, a pu se ranger sur le côté, prévu à cet effet. Il n’y avait pas de danger, mais sur le coup, on fait le saut. Mais c’était ben le fun pareil le petit tunnel. 😛
On en ressort sur les montagnes encore enneigée que l’on redescend aussi vite qu’on les a monter juste avant. (MES OREILLES!!!). Ce qui nous amène à la ville de Neskaupstaður. On cherche le camping que l’on trouve, mais c’est pas tout à fait clair. On ne sait pas où est le check-in et sincèrement, il vente, il pleut, il fait froid… Le camping ça nous tente pas trop. Comme nous sommes au bout de la route 92, il faut rebrousser chemin, remonter la montagne, repasser le tunnel, redescendre la montagne et retourner juuuuusssssqu’à Reydarfjördur. Mais bon, ça nous aura fait voir la ville de Neskaupstaður et… c’est ça.
Fais qu’on a fini à HI Iceland Reydarfjördur (où on a pris le pamphlet quelques heures plutôt), où on a dû déranger la petite madame qui est parti de chez elle pour venir faire le check-in à 23h30. PM croit qu’elle était fâchée mais j’ai trouvé qu’elle avait l’air sympathique moi. On a eu droit à une chambre à 4 lits avec salle de bain privé. Le gros luxe pour pas si cher en plus. On était ben content.
Demain, on fait du lavage et on clanche ce qu’il reste à voir à l’Est. Espérant que la température nous soit plus favorable.